Depuis plusieurs années, la peinture de l’époque victorienne jouit d’un regain d’intérêt dans la recherche et dans les musées.

Cette époque est marquée par le retour des sujets antiques et de formes inspirées de l’art de la Grèce, dans des œuvres situées à la croisée de l’esthétisme, du néo-classicisme et du symbolisme européen.

Comment les peintres britanniques du XIXe siècle s'inspirent-ils de l'art antique pour renouveler leur peinture ? Quel fil rouge relie entre eux tous ces tableaux inspirés par l'Antiquité ?

Dans Le corps grec dans la peinture victorienne. Entre idéal et fantasme, ouvrage paru aux SUP en 2025, Anne-Florence Gillard-Estrada s'attarde sur ces « formes classiques ».

 

Burne-Jones, Leighton, Alma-Tadema, Moore, Waterhouse, De Morgan ou Whistler, autant de peintres qui vouent un culte à la beauté et dépeignent des corps sensuels mais aussi troublants, représentés dans des décors antiques à la fois réinventés et documentés.

 

Dans une conférence, l'autrice questionnera autant les visions idéales et esthétisantes, le nu académique, que les sujets mythologiques et littéraires et scènes de la vie quotidienne. 

Avec la présence de Xavier Giudicelli, professeur à l'université Paris Nanterre, spécialiste de littérature britannique du 19e siècle et d’intermédialité.

 

Mercredi 26 mars, à 18h

Rendez-vous à la Maison de la Recherche de Sorbonne Université, 28 rue Serpente 75006 Paris, amphithéâtre Molinié

La conférence sera suivie d'un pot en librairie, où l'ouvrage sera disponible à la vente.

 

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